En documentaire, le temps passé avant le tournage est primordial. Les repérages peuvent durer de un mois jusqu’à quatre ans pour « la nuit du bwiti »… C’est là que se joue la confiance… Et s’il n’y a pas de confiance, il n’y a pas de rencontres, et donc, pas de film...
Otto GOLLNOFER : Chercheur et Anthropologue, Otto, c’est la première rencontre déterminante ; il avait eu connaissance de mon projet et petit à petit il m’a transmis sa passion et ses notes, ouvert les portes des chercheurs américains pour le premier film « La Nuit du Bwiti ».
Puis il nous quitta deux mois avant le tournage dont il rêvait tant…
Francine-Yvelines NNOH : La première tradipraticienne qui accepté de travailler avec moi et qui m’a ouvert les portes des bandjas du Bwiti Fang.
Francine était une femme intellectuelle qui a défendu le lien que l’homme entretenait avec le sacré à travers l’initiation à l’Iboga.
Atome RIBENGA : Le philosophe de la tradition bwitiste ; grâce à lui nous avons pu tourner « La Nuit du Bwiti » dans son temple et il a depuis écrit son premier livre « La Tradition Bwitiste au Gabon ».
Edouard MINTSA : La synthèse entre la forêt et la connaissance de la pharmacopée. Edouard est un homme qui connaît la forêt équatoriale et c’est toujours un moment de bonheur de partir avec lui à la découverte des feuilles de la brousse. Edouard c’est aussi un professeur qui enseigne le respect de la nature et enfin c’est un nganga réputé qui soigne et initie les personnes en recherche…Homme désintéressé, il est la simplicité même. Plus de dix ans après « le souffle de la forêt », nous nous retrouvons toujours avec le même plaisir…
Jean TSANGA dit MOTAMBA (la racine): dernier roi de coutume des peuples du sud du Gabon. Il est la tradition qui gère et supervise le Mwiri des hommes, le Nyembé des femmes et il fait partie des fameux « ngangas-à-misoko » les grands voyants guérisseurs.
Il habite au sud de Lambaréné dans le petit village de KOMI au PK17. Nous nous sommes connus en 1993 à une époque ou seule la piste existait et je venais lui présenter mon projet de filmer le Bwiti. Quatre années d’apprentissage seront nécessaires avant que nous nous retrouvions pour tourner « Le Souffle de la Forêt ».
C’est un personnage très important dans le patrimoine gabonais.
Bernadette REBIENOT : Grande Prêtresse Mpongwé du Djembé et du Mabanji féminin. Elle est une grande initiatrice du Bwiti Dissumba.
Nous nous sommes connus sur le tournage de « Secrets de Femmes » en 1999. Instinctivement je ne voulais pas finir le tournage tant que je ne l’avais pas rencontrée et depuis nous avons continué à travailler ensemble. Nous sommes partis au Pérou tourner « l’Esprit de l’Ayahuasca » et par la suite je lui ai présenté quelques occidentaux (médecins, chercheurs) qu’elle a initiés et qui lui ont permis depuis, de continuer sa quête à travers le monde à la recherche des savoirs ancestraux. Aujourd’hui, à soixante douze ans, elle partage son temps entre les gens qu’elle initie dans son temple d’Oyenano et les différents continents qu’elle parcourt à grandes enjambées…
Une très grande dame.
Henri PAUMELLE : Il arrivait du Pérou où sous les visons d’ayahuasca il avait vu des danses africaines. En rentrant en France, il visionne par hasard « la Nuit du Bwiti », reconnaît ses visons et m’appelle pour que je lui donne les contacts locaux. Je le convie à me rejoindre à Lambaréné et je lui propose de le filmer dans sa démarche initiatique.
C’est ainsi que nous avons fait « le souffle de la forêt ».
Juan FLORES : Au milieu de ces vapeurs d’eau chaudes dans son nid de Mayantuyacu, Juan Florès est un curandero qui vit au milieu de sa forêt à quelques heures de pirogue de la civilisation. Dès le début de notre rencontre il a accepté de nous ouvrir les portes de la malloca et des plantes maîtresses de l’Amazonie.
Et aussi…Au Gabon
Jean-Noël Gassita, le pharmacologue de l’IBOGA
Cathy Euillet qui m’a accompagné dans ma première rencontre avec Motamba.
Papa Minko, Célestin et Madeleine Mezui-me-Zue,
Christophe et Marie-Claire Mathelin et les danseuses du PK12,
Dr Michel Mboussou,
Marthe qui voyage dans les rêves avec l’Elic,
Stéphanie et le Mounbayano,
Jeannette première épouse du roi Motamba et grande prêtresse du Nyembé de Lambaréné,
Le Chef Makapa des Pygmées Babongos de Massangrani,
Nze Minkoum dernier sage des Bakas de Minvoul,
Hélène Nze, femme Baka de Nzangaville
les babongos du village de TENDI,
Claudine Angoué, l’anthropologue du peuple de la forêt,
Jean Hélène de RFI pour son amour de l’Afrique et des africains,
Jean-Bernard Moussotji, Jean-Paul Aragon, Michel Mayombo,
Moses pour la musique, Donny Edwood, Denis Lebeau, Mauricette Nodin, Nicole Denis, Hervé Cronel, Irène Labeyrie, Violeta Aguiar, Claude Rapi, Marie Lusteau et le Dr Sohel Hage, Fabio Ravanello, Antonio Bianchi, Dario Invernezzi, Gwenaëlle Dubreuilh, Katja du fonds d’initiative locale du canada.
Au Pérou,
Jacques Mabit, Don Ignacio Pérez, Olguita Celiz Cruz, Rosa Giove, Rafel Androver, Martin Huaman , Nadia Khaizouri, Jovica Blagic.
Au Maroc,
Abdelhai Mechti, Mohamed Lazrak,
En France,
Rosa Gonsalez et Fréderic Vacheron de l’Unesco,
Dr Alain Vigouroux,
Karim Ben Tounès, Abdennebi Meheni, Mouna Najy Lecucq, Yann Leformal,
Catherine Massat,
Bernard Touzard et ses Cosaques, Fabienne et Djamila, avec qui nous avons commencé il y a vingt ans le début de cette aventure…
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